10 millions de BRL par lire, 20 millions de BRL pour les retraites

São Paulo – Le Délégué Fédéral Waldir (PSL-GO) révélé au L’interception Brésil qu’il y avait eu un « achat de voix » pour que le gouvernement obtienne le soutien du Congrès. Selon le membre du Congrès, qui est un scientifique de poche, 10 millions de R$ auraient été offerts à ses collègues pour aider à élire Arthur Lira (PP-AL) président de la Chambre. Lira a été élue au premier tour de cette année, avec 302 voix.

Toujours selon le délégué Waldir, les fonds seraient transférés par le biais d’amendements parlementaires provenant du soi-disant « budget secret ». Ce serait le principal instrument, surnommé « Bolsolão », pour parvenir à une harmonie entre les intérêts du gouvernement et de sa « base » parlementaire. Par exemple, la révision constitutionnelle des précaires, l’autonomie de la Banque centrale, les privatisations.

Mais, avant même que le budget secret ne soit constitué, ce Bolsolão serait déjà entré en fonction, comme l’a révélé le parlementaire. Un autre exemple, rapporté par le délégué Waldir, est que 20 millions de reais auraient été promis pour chaque vote en faveur de la « réforme » de la Sécurité sociale. L’amendement qui a modifié la Constitution pour rendre difficile l’accès aux retraites des Brésiliens a été promulgué en novembre 2019. Avec cela, selon les estimations du gouvernement lui-même, il y aurait une « économie » de 800 milliards de reais en 10 ans – évidemment, ressources retirées de la poche des travailleurs.

Écoutez ci-dessous les audios des conversations entre le délégué adjoint Waldir et le journaliste Guilherme Mazieiro au sujet des négociations pour l’achat de voix au Congrès.

Lisez ici l’article de L’interception Brésil sur le système d’achat de voix

Comme le rapport le décrit, Arthur Lira, qui en charge de la Chambre empêche le traitement de plus de 130 demandes de destitution de Bolsonaro, a commencé à utiliser son pouvoir sur la publication d’amendements pour se constituer en « Premier ministre informel ». « Sans la transparence appropriée, les amendements secrets sont devenus des points de négociation pour que Lira approuve des projets d’intérêt pour le gouvernement ou pour elle-même », dit le texte de l’Intercept.