Arreaza: les accusations du Honduras sont un record battu

Face aux accusations qui pointent à nouveau, cette fois dans la voix du ministre hondurien des Affaires étrangères Lisando Rosales, au Venezuela d’encourager les manifestations en Équateur, au Chili et en Colombie, le ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza a souligné dans un trille: ne vaut pas le désolé ou lui répondre ».

« Je ne savais même pas que cet homme était ministre des Affaires étrangères », a-t-il déclaré via Twitter, soulignant en même temps que « ce que l’on sait du gouvernement du Honduras, c’est qu’il craint son peuple, que son » président « n’a pas gagné toute élection et est un baron de la drogue proéminent et reconnu ».

Et, comme le rapporte le journal El Siglo, «Rosales a accusé le Venezuela de vouloir imposer son agenda aux démocraties d’Amérique latine, encourageant les manifestations» en compagnie du ministre coordinateur du gouvernement hondurien, Carlos Madero, lors d’une tribune organisée par l’EFE et la Maison de l’Amérique; événement animé par le directeur international de cette agence, Rosario Gasca.

Arreaza a également dénoncé qu’au Canada « dans quelques jours, une de ces fausses » conférences de donateurs « sera organisée pour la migration vénézuélienne »; et il a assuré qu’il s’agissait d’un « spectacle » d’Ottawa avant de « nous attaquer de quelque façon que ce soit en raison des tragédies en Colombie ou des impacts du Covid-19 ».