au bord de la guerre

Je pense que cette fiction historique racontée par Film Munich me vient à l’esprit. Celui-ci présente l’atmosphère que vécut l’Europe après l’incendie barbare du Reichstag allemand, le 27 février 1933. Un crime dont personne ne doutait fut la manœuvre du nouveau Chancelier de la République : Adolf Hitler. Il démontre sa folie d’imposer des moyens pour créer son empire allemand millénaire.

En 1938, il explicite son projet. Commencez à occuper la Tchécoslovaquie. Le comportement d’Hitler est si radical -fasciste- que les Britanniques impassibles engagent leur ministre Neville Chamberlain à se joindre au Français Édouard Daladier, pour négocier à Munich avec Hitler au sujet de cette intempérance.
Le film de Munich raconte les tentatives de deux vieux amis pour empêcher Hitler d’envahir la Tchécoslovaquie, estimant ce que cette barbarie signifiait pour le monde.

Dirige, Christian Schwochow. Son casting : George MacKay, Jannis Niewöhner, Jeremy Irons. Il est basé sur le roman Munich de Robert Harris.

Le film est intéressant car il nous fait revivre ce que nous avons ressenti pendant de nombreuses années sous la terreur d’une invasion et d’une guerre. Il y a eu la menace fasciste hitlérienne et ici l’imminence de la fanfaronnade fasciste à la pince multiple, Obama-Trump-Biden, trio du « grand frère » et de leur Pac-Mac, de crochets en : Colombie, Brésil, Curaçao, Aruba, Bonaire, L’OTAN, plus de marionnettes et d’intérimaires qui applaudissent.
Munich enseigne aussi l’erreur de négocier, de se fier à la parole des traîtres. A Munich, Chamberlain, Daladier, pour éviter la fureur du nazisme, délivrent

Tchécoslovaquie, à Hitler. En échange de « sa parole » de ne pas attaquer, -pour l’instant- ses pays.
Chamberlain, à son retour de Munich, a déclaré à une foule excitée à l’aéroport, tout en agitant l’accord qu’il avait signé: « C’est la paix de notre temps. » En moins d’un an, Hitler rompt ses accords et déclare la Seconde Guerre mondiale. Le 10 mai 1940, Hitler prend Paris. Jusqu’en 1941, les États-Unis ne participent toujours pas à la guerre.

Munich trahit la façon dont l’hypocrisie anglaise se mue en un traître de côté en matière politique, quelques jours avant le début de la Seconde Guerre mondiale.

L’une des réalisations les plus professionnelles du film est la richesse des détails d’époque qui donne un accent de vérité. Bien que sa chronologie mette en lumière l’héroïsme britannique irréel.

Munich marque la chute de « l’empire fasciste millénaire », mais cache la naissance de l’empire néolibéral qui propose la même chose.