Carmen Lúcia demande des sanctions pour les prospecteurs qui ont violé et tué des indigènes Yanomami

Brasil de Fato – La juge Cármen Lúcia, de la Cour suprême fédérale (STF), a demandé lors d’une session de «l’agenda vert» la punition des responsables du viol et de la mort d’une jeune femme indigène yanomami de 12 ans. Le discours a été répondu par le bureau du procureur général, qui a garanti les efforts pour résoudre l’affaire.

Selon les dirigeants yanomami, des mineurs illégaux ont commis le crime après avoir envahi la communauté Aracaçá, l’une des plus touchées par les activités prédatrices. L’invasion a également entraîné la disparition d’un autre enfant, qui est tombé dans une rivière alors qu’il se trouvait sur un bateau.

« Les femmes autochtones sont massacrées sans que la société et l’État ne prennent des mesures efficaces pour atteindre l’ère des droits humains pour tous, et non comme un privilège de la part de la société », a déclaré la ministre.

Cármen Lúcia a qualifié la mort de l’enfant yanomami de « cruauté meurtrière » et a critiqué « l’omission » de l’État liée aux crimes contre les peuples autochtones. « Cette perversité ne peut pas rester simplement des données statistiques et des nouvelles, comme s’il s’agissait de faits normaux de la vie », a-t-il déclaré.

La déclaration a été faite lors du procès d’un procès qui conteste la loi qui prévoit l’octroi automatique de licences environnementales pour les activités à faible et moyen risque, y compris les entreprises d’exploitation forestière et d’extraction d’or, sans décision des ministres.

PGR répond

Le sous-procureur général de la République, Lindôra Araújo, a assisté à la séance. A la fin de l’allocution de la ministre, elle a précisé que le ministère public avait déjà contacté toutes les institutions impliquées dans l’instruction de l’affaire.

« Afin d’éviter de nouveaux drames, comme cela se produit, le député a déjà engagé des poursuites judiciaires et réunit systématiquement toutes les institutions concernées afin de mettre en œuvre des mesures de lutte systématique contre l’exploitation minière », a-t-il souligné.

La mise en évidence que l’inspection contre les délits environnementaux a été renforcée, avec la construction de bases de protection ethno-environnementale de la Fondation nationale de l’Indien (Funai).