Comment les gauchers sont des pleurnichards. Wow, je voulais les voir à ma place !

Journal, le deuxième tour a déjà commencé. Et comme un petit pot-de-vin ne fait de mal à personne, je vais faire avancer Auxílio Brasil et Auxílio Gás avant les élections.

Mais ce n’est pas de cela que je veux parler. Je veux parler de la façon dont les gauchers sont des pleurnichards. Wow, je voulais les voir à ma place !

Vérifiez-le: à la première heure du matin, avec ces votes des Néo-Zélandais, j’ai laissé derrière moi. Puis j’ai pensé : « ok, je suis foutu avec le vert et le jaune ». Mais quand les votes pour le Brésil ont commencé à compter, j’ai pris les devants. Et, avec la moitié du décompte, j’étais le premier. J’ai même pensé : « eh bien, si les datafolhas n’interviewent que deux mille personnes et disent qui va gagner, avec cinquante millions il n’y a pas d’erreur : j’ai gagné ! ».

Je me sentais comme cette équipe qui perd le match, mais tourne à 2-1.

Mais, lorsque les votes du nord-est ont commencé (je parie que les Paraíbas ont été lents à compter juste pour me tromper), les choses se sont compliquées. Je n’arrêtais pas de regarder l’Autre se rapprocher de plus en plus, de plus en plus près…

J’avais l’impression de le faire quand je rêve que je suis nu dans un cachot, les pieds et les mains liés, et puis le geôlier, qui est Alexandre Frota, arrive derrière moi et me dit : « Prêt pour le bain d’arrosage ? ».

Eh bien, Diário, le gars est venu et est parti, et quand il a eu 68% des voix, il m’a dépassé. C’était le plus grand cri de la rue. As-tu déjà pensé à ma colère ? J’ai claqué une table et donné un coup de pied dans une chaise !

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Le pire, c’est que je prenais de plus en plus de retard.

Alagoas était l’état avec le dernier calcul. Alors j’ai pensé que Collor et Lira me garantiraient quelques voix là-bas. Mais ils sont incompétents et ça n’a fait qu’empirer.

J’ai gardé l’hémorroïde dans ma main jusqu’à la fin, car l’Autre n’a tout simplement pas terminé la partie à 1,5 %.

C’était comme si le score était passé à 3-2.

Mais alors, à ma grande surprise, au lieu que les gauchers lancent des feux d’artifice, ils étaient dans le plus grand cri. Wow, je préférerais de loin être dans la position de l’équipe adverse, cinq points devant et avec Simone Estepe qui arrive pour renforcer l’attaque.

Sans compter que, sans le Père Keirrison dans les débats, je devrai moi-même affronter l’Autre. Juste nous deux là-bas, face à face.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis encore souvenu de Fleet. Bonjour bonjour bonjour…

#agenda de poche