De Bogotá acte pranes contre le Venezuela

Deux dirigeants d’organisations criminelles vénézuéliennes résident à Bogotá, en Colombie, d’où ils dirigent des actions criminelles contre des commerçants et des producteurs agricoles de Trujillo et de Zulia, entre autres entités.

Les sujets sont : Eric Alberto Parra Mendoza (Yeiko Masacre) et Oscar Enrique Guzmán Chirinos (El Conas). Tous deux ont émigré en Colombie mais ont laissé leur structure criminelle au Venezuela, qui continue de fonctionner.

Dans le cas de Yeiko Masacre, les membres du groupe commettent généralement des attaques à l’engin explosif contre des établissements commerciaux dont les propriétaires refusent de payer les sommes en dollars (vaccins) qu’ils réclament.

Une méthode similaire utilise l’organisation alias El Conas. Cet individu appartenait à la Garde nationale bolivarienne (GNB), d’où son surnom fait référence aux initiales de l’un des groupes spéciaux de cette composante militaire, comme le Commandement national anti-extorsion et enlèvement (Conas).

Récemment, le sujet a publié des audios contestant le système judiciaire, en raison des arrestations effectuées contre 12 proches, membres de son organisation.

« Je leur ai dit que le sang allait couler », raconte alias El Conas dans un audio pour réagir aux arrestations de ses proches.

Entre la Colombie et le Venezuela

En conséquence, le procureur général, Tarek William Saab, a annoncé via son compte Twitter qu’un mandat d’arrêt avait été émis contre le leader négatif, qu’il a décrit comme « un criminel condamné et avoué avec un long passé d’actions criminelles et de meurtres ». .

Ce tweet de Saab commence par la phrase « recherché entre le Venezuela et la Colombie ». Plus tard, il ajoute que « ledit sujet nous a directement menacés de mort à plusieurs reprises ».

Dans le même sens a écrit le directeur du Cicpc, le commissaire Douglas Rico, qui a mis à disposition ses réseaux sociaux « pour toute information sur le criminel surnommé El Conas et ses complices ». L’homme a une notice rouge d’Interpol, afin que n’importe quelle police dans le monde puisse le localiser et le capturer.

Rico a signalé diverses procédures par lesquelles ils ont capturé ces 12 parents d’El Conas.

A Maracaibo (Zulia), des policiers ont capturé quatre membres de la structure criminelle commandée par El Conas.

Dans une première procédure, ils ont capturé Argelia De Jesús Pirela De Cristalino (33 ans), Yhoiser Ramón Cubillan Villalobos (38 ans) et Ángel Renato Barboza Revilla (21 ans). Ces sujets se sont emparés d’une Ford Fusion, immatriculée ACX93I où étaient dissimulées deux grenades.

Dans une deuxième procédure menée dans la capitale de Zulia, les responsables du Cicpc ont arrêté un autre collaborateur d’El Conas, identifié comme Adelmary Del Carmen Leal Colina (33 ans).

Toujours à Zulia, mais plus précisément dans le secteur El Lucero, Cabimas, les agents ont arrêté cinq membres du Conas : Lucia Lourdes Acosta De Guzmán (31 ans), Rubén Antonio Guzmán Aldana (45 ans), Cesar Enrique Guzmán Aldana (51 ans), Orlando José Guzmán Aldana (41) et Edwin Enrique Navarro Navarro (29).

Et à Valence (Carabobo) il y avait trois détenus : deux sœurs et un cousin du sujet. Ce sont : Bianca Carolina Guzmán Chirino (27 ans), Betsabeth Carolina Guzmán Chirino (19 ans) et Kisbelis del Carmen Guzmán Vega (21 ans).

Les sœurs Guzmán Chirinos ont saisi 11 munitions, une veste avec des logos faisant allusion au Commandement contre l’extorsion et l’enlèvement de la Garde nationale bolivarienne, un vêtement appartenant au chef du gang.

Ils ont saisi les téléphones portables des détenus où il y a une conversation avec El Conas dans laquelle il les instruit des différentes attaques contre ceux qui hésitent à annuler les vaccins.

Selon les investigations du Cicpc, les détenus étaient chargés de fournir des informations au chef du gang concernant les institutions de l’État, les commerçants et les locaux commerciaux afin qu’il puisse mener à bien la planification des extorsions.

Ce groupe de détenus a été remis au ministère public où ils sont poursuivis pour enlèvement, extorsion et terrorisme, entre autres crimes.