Discrimination? Les femmes autochtones sont soumises à l’excision ou à la mutilation génitale dès leur plus jeune âge

Bien que le mutilation génitale féminine ou excision (MGF) Elle est considérée à l’échelle internationale comme « une violation des droits humains des femmes et des filles… Plus de 200 millions de femmes et de filles vivantes aujourd’hui ont subi des MGF dans les 30 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie où elles se concentrent », selon aux rapports de la Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cependant, la Colombie n’est pas étrangère à cette pratique, qui n’a été qu’un exemple de discrimination à l’encontre du sexe féminin, parce qu’il continue d’être une « tradition » dans les communautés autochtones, comme l’Émbera, à Risaralda, même si c’est une pratique interdite par les autorités ordinaires et indigènes.

Aussi connu sous le nom de « couper les callosités » Soit « guérison », la mutilation ou l’excision génitale féminine comprend, comme son nom l’indique, « tout acte consistant en la résection partielle ou totale des organes génitaux féminins externes, ainsi que les autres lésions des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales », ajoute le OMS.

Et c’est que, comme il l’a dit Monica Keragamaune jeune indigène de 20 ans de ladite communauté, a raconté à ‘El Tiempo’, depuis qu’elles n’ont que quelques jours, les femmes subissent l’ablation de leur clitoris, selon elles, « parce que ça pousse » et donne « arrechera », qui renvoie à la jouissance ou au plaisir sexuel, qui leur est refusé dans le cadre d’un comportement machiste et discriminatoire.

Et c’est que, même si la procédure n’est pas pratiquée sur une fille quand elle est bébé, elle est obligée de la subir si elle veut se marier, probablement à 15, 16 ou 17 ans, car les hommes ont tendance à rejeter une femme qui n’est pas mutilée.

Précisément, selon Monica, bien que « L’autorité ne permet plus, la mère le fait en cachette » et « ils le font encore à toutes les filles », c’est pourquoi l’inquiétude s’est accrue et les alarmes se sont déclenchées, compte tenu des implications physiques et psychologiques que les MGF ont sur les femmes, les mêmes qui ont conduit des jeunes comme Monica à vouloir lutter contre ces « traditions » et briser ces « comportements » anciens et néfastes, refusant de faire la même chose avec ses filles à l’avenir.

« Pour éradiquer les mutilations génitales féminines, il est essentiel de promouvoir des actions qui génèrent des preuves, rendent la pratique visible et facilitent le plaidoyer, le dialogue politique et interculturel. De même, il faut comprendre la dynamique sociale, faciliter le dialogue communautaire et familial et avec les autorités qui influencent la prise de décision liée à l’éradication de la pratique », explique le Dr Gina Tambini Gómez, représentante de la OPS/OMS en Colombie

En fait, ces actions sont considérées comme urgentes, compte tenu non seulement des inégalités générées par les MGF ou l’humiliation que cela représente pour les femmesmais les terribles conséquences qui peuvent survenir, selon l’OMS, telles que des problèmes urinaires, des blessures, des infections, des problèmes vaginaux, des problèmes menstruels, des complications lors de l’accouchement, des problèmes sexuels, des troubles psychologiques, parmi tant d’autres.