Homme arrêté qui a tenté de tirer sur Cristina Fernández

Une personne a voulu assassiner Cristina Fernández de Kirchner ce jeudi, alors que la vice-présidente rentrait chez elle dans le quartier de Recoleta.

La vice-présidente est rentrée chez elle ce soir au coin de Juncal et Uruguay, dans le quartier de Recoleta, où une personne infiltrée dans la foule a tenté de l’agresser avec une arme à feu, à quelques centimètres de son visage, comme on a pu le voir dans la séquence enregistrée par Public TV, une attaque très grave confirmée quelques minutes plus tard par le ministère de la Sécurité.

Des sources du ministère de la Sécurité de la Nation ont confirmé que c’est un homme de 35 ans – apparemment de nationalité brésilienne – qui a pointé une arme sur CFK alors qu’elle saluait les manifestants qui l’attendaient depuis des jours pour lui offrir son soutien dans le cadre de la Cause Vialidad, rapporte Prensa Latina

La tentative d’attentat a été enregistrée sur les images prises par la télévision publique à proximité du domicile de l’ancien président, tandis que l’agresseur a été arrêté par la police fédérale.

Les gardes sont intervenus lorsque l’individu a tenté de déclencher le pistolet à quelques centimètres du vice-président, un moment qui a été enregistré sur vidéos par les différents assistants et médias présents sur les lieux.

Le détenu a été identifié par la police fédérale comme étant Fernando Andrés Sabac Montiel, brésilien.

L’information sur l’identité et la carte d’identité de l’agresseur a été confirmée par la police fédérale dans un rapport de police rendu public par le ministère de la Sécurité auquel Télam a eu accès.

De son côté, le ministre de la Sécurité, Aníbal Fernández, a précisé qu’« une personne qui est désignée par ses proches montre qu’il avait une arme. Cette personne est détenue par le personnel sous la garde du vice-président.

À son tour, son avocat Gregorio Dalbon a affirmé, via le réseau social Twitter, qu’« ils ont attaqué la vice-présidence Cristina Fernández de Kirchner. Nous n’allons pas nous arrêter tant que nous ne saurons pas qui c’était. »

https://twitter.com/C5N/status/1565508400821182465?s=20&t=y0v0fAta5nQQOT4c4Tfpvw

Le bloc de tous les députés a publié une déclaration répudiant fermement l’attaque contre le vice-président et a souligné qu’ils avaient déjà mis en garde contre les conséquences possibles de l’incitation à la haine provenant de différentes sphères du pouvoir politique, médiatique et judiciaire dans le pays sud-américain.

L’opposant Mauricio Macri a exprimé son rejet de l’attentat contre la vie de Fernández.

« Mon rejet absolu de l’attaque subie par Cristina Kirchner, qui n’a heureusement pas eu de conséquences pour la vice-présidente », a écrit l’ancien président sur Twitter. Cependant, un article publié le 27 août accuse Fernández d’être « responsable de ce débordement et de cette perturbation de la paix » et déclare que Fernández « se victimise pour favoriser le chaos ».

A quelques centimètres du visage de Fernández

L’homme de nationalité brésilienne arrêté alors qu’il tentait d’attaquer la vice-présidente Cristina Fernández de Kirchner avait un casier judiciaire datant de mars de l’année dernière. Il avait été interpellé dans le quartier de l’Agronomie à l’intérieur d’une voiture sans plaque d’immatriculation et avec une lame de 35 centimètres de long, ont rapporté des sources policières.

Il s’agit du détenu identifié par la police fédérale comme Fernando André Sabag Montielun homme de 35 ans de nationalité brésilienne, qui avait été arrêté le 17 mars 2021 par des agents du commissariat de quartier 15 A de la police municipale, souligne Page 12.

L’arrestation a eu lieu au 2800, avenue San Martín, lorsqu’un officier de la force de Buenos Aires a observé une voiture Chevrolet Prisma noire garée sur la voie publique sans plaque d’immatriculation arrière.

Compte tenu de cette situation, la police a identifié un homme qui prétendait être son propriétaire et qui a indiqué que la plaque d’immatriculation arrière manquante était due à un accident de la circulation survenu il y a quelques jours, ont indiqué les sources.

A ce moment, alors que l’homme ouvrait la portière de la voiture pour chercher les papiers du véhicule, un couteau de 35 centimètres de long en tomba, justifiant qu’il le portait pour se défendre.

L’homme, identifié comme Sabag Montiel, a été mis à la disposition du Parquet Contraventionnel Numéro 8, et un procès-verbal a été dressé pour infraction à l’article 90 du Code Contraventionnel et enlèvement de l’élément tranchant.