« Je ne me souviens plus comment ça s’appelle »

La ministre des Mines et de l’Énergie, Irène Vélez, a joué dans plusieurs événements qui lui ont coûté cher car pas un jour ne se passe sans qu’il ne soit dans l’œil de l’ouragan et au centre de la polémique. Le fait le plus récent a été présenté ce mardi en Commission I du Sénat.

Vélez parlait des hydrocarbures et du modèle de transition énergétique quand, en évoquant le prix du gouvernement précédent, il a oublié le mot enchères. Le fait a suscité de nouvelles critiques du chef de portefeuilleprincipalement par des membres de l’opposition.

« Ce n’est pas le bon (…) L’explosion des lots, c’est que, tout comme le gouvernement précédent a ouvert une bande à travers un… je ne me souviens plus comment ça s’appelle… un… l’enchère. Sur deux enchères, vraiment trois… », a souligné la ministre dans son allocution.

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L’avocat et chroniqueur Jaime Arizabaleta a publié la vidéo dans laquelle on voit le moment où Vélez perd le fil de l’idée qu’il essaie de transmettre aux membres du Congrès. « Que se passe-t-il ici ? Pourquoi vous autorisent-ils autant ? », interroge le militant dans son trille.

A cet égard et pour se soustraire aux critiques, le ministre des Mines a fait remarquer que « ils vont sûrement dire qu’en Commission I du Sénat oubliez le terme ‘enchères’, mais Ils ne vont PAS dire que nous avons présenté au pays les principes de la transition énergétique”.

« La voie de l’avenir des hydrocarbures, du modèle extractiviste qui après 30 ans n’a pas été en mesure de résoudre les problèmes des peuples. Ils ne diront PAS que j’ai présenté au pays notre engagement en faveur de la sécurité énergétique, de la souveraineté et de la justice », a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

MinMinas dit que les critiques contre elle sont « un écran de fumée »

La ministre Vélez a fait référence aux réactions que les citoyens et les médias ont eues à certaines de ses déclarations ces dernières semaines. « Ce qui se passe sur les réseaux sociaux et ce nuage médiatique est un écran de fumée face à quelque chose de beaucoup plus profond, nous dérangeons un modèle que nous considérons comme n’étant pas le bon », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

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Dans cette même publication, la responsable du portefeuille a mis en ligne une vidéo dans laquelle elle raconte son parcours professionnel et universitaire et a avoué qu’occuper le poste « n’est pas facile, car je n’ai jamais été ministre, car j’ai 40 ans et dans ces 40 ans que je me suis consacré à d’autres choses.

« Mais aujourd’hui, je suis ici non seulement pour défendre cette voie, qui est personnelle, mais, surtout, je suis ici pour représenter les voix de certaines femmes, de certains jeunes, de certains citoyens ruraux, de paysans, de personnes d’ascendance africaine qui ont voté pour ce gouvernement et croient que la sortie est pour la Colombie d’être une puissance mondiale de la vie. Ils croient que notre décision, aujourd’hui, est la bonne parce que nous allons construire une paix totale, parce que nous allons faire la justice et l’équité environnementale et sociale pour tous », a-t-il affirmé.