Journal, j’étais au courant des stratagèmes des pasteurs du MEC, j’ai dit ok. ce n’est pas pire

Journal, ce que je craignais le plus est arrivé… Non, ce n’est pas qu’ils ont découvert que le pasteur Arilton Correa était au Palácio do Planalto 35 fois et le pasteur Gilmar Santos 10 fois. Ce n’est pas non plus qu’ils étaient avec moi en 2019 et 2020, ce qui pourrait signifier que j’étais au courant des complots des pasteurs à MEC et que j’ai donné mon okey.

Et encore moins ont-ils découvert que les deux pasteurs y étaient reçus par des ministres, comme Ciro Nogueira, Augusto Heleno, Onyx Lorenzoni et Luiz Eduardo Ramos, ce qui montre que la paire de deux faisait pipi avec mon gouvernement.

Pas tout ça. Ça ne me chatouille même pas.

Peu m’importe aussi qu’ils aient découvert que les pasteurs MEC ont parlé deux fois à Mourão et qu’ils ont été reçus 13 fois à la Maison Civile, spécialiste de ce business de fonds et de transferts.

Et Arilton Moura demandant un kilo d’or au maire de Luís Domingues (MA) ne me donne pas sommeil.

C’est du gâteau, Journal.

C’est vraiment dur qu’après ces histoires de 35 000 pilules de Viagra et 60 prothèses, ils découvrent maintenant que les Forces armées ont demandé plus de 37 000 R$ en lubrifiant intime.

Wow, c’était trop de macheza, mais maintenant… C’est juste un plus un.

Le pire, c’est qu’on ne pourra même pas invoquer l’excuse que les trucs sont allés dans les hôpitaux militaires. Ceux qui ont commandé les KY étaient le centre d’acquisition spécifique de l’armée de l’air, qui demandait mille petits tubes, le centre d’intendance de la marine à Manaus, qui en demandait mille autres, et la 15e compagnie d’infanterie motorisée de l’armée, qui, économiquement, n’en demandait que dix. .

Armée, marine et aviation. Personne n’a échappé !

Hier, lors de ma rencontre avec les pasteurs, j’ai même défendu le groupe itinérant, disant que les myrtilles devaient soigner l’hypertension et les rhumatismes. Mais comment vais-je défendre les kaipsilents ? Dois-je dire que c’est de la crème pour les mains? Ça ne donne pas !

L’accusation de corruption n’est pas un problème, Diarinho. Nous y sommes habitués et nous le contournons à partir de là. Mais la suspicion de boiolisme se complique. Que mes fans ne pardonnent pas.

Mettez de l’argent, vous le pouvez. Autre chose, non, hé!

PS : Diarinho, c’était la six centième fois que j’écrivais sur toi. Plus que 66 à parcourir.

Toréador

#agenda de poche