Le Salvador a connu ce dimanche une nouvelle journée de manifestations antigouvernementales, convoquée par le Bloque de Resistencia y Rebeldia Popular, a rapporté Prensa Latina.
Avec une participation similaire aux deux marches de septembre et octobre dernier, les Salvadoriens ont protesté contre la mise en place du Bitcoin, l’augmentation du coût du panier alimentaire de base et l’augmentation des disparitions.
Par ailleurs, certains groupes écologistes protestent contre certains aspects du projet de loi à l’étude par l’Assemblée législative pour garantir le droit humain à l’eau et sa gestion responsable.
Selon la presse locale, des groupes féministes, des syndicats, des défenseurs des droits humains, des écologistes, des juges salvadoriens et des citoyens en général participent à cette marche.
Les organisateurs ont dénoncé sur les réseaux sociaux, avec des vidéos comme preuves, que plusieurs bus qui emmenaient des manifestants à San Salvador depuis d’autres territoires étaient bloqués par des postes de contrôle de police.
Sur les réseaux sociaux, le président Nayib Bukele a partagé certaines images pour délégitimer la marche et son niveau de convocation, et a même suggéré que le gouvernement des États-Unis était derrière ces manifestations.
À son tour, sur les réseaux sociaux, l’opposition a viralisé le hashtag #El12Marchamos, et a assuré que les déploiements militaires et policiers étaient dus à la prétendue crainte de l’exécutif des manifestations.
