les centrales demandent des sanctions aux entreprises

São Paulo – Contraindre ou menacer les travailleurs à voter pour un candidat est un harcèlement électoral et doit être puni, disent les représentants des centrales syndicales, qui ce jeudi (15) se sont rendus au ministère public du Travail pour demander l’attention sur le problème et exiger une punition. Selon les dirigeants, le nombre de plaintes a augmenté en cette fin de campagne électorale. Les affaires concernent principalement des alliés de l’actuel président de la République.

Le MPT lui-même a déjà préparé un document, rendu public en août, pour mettre en garde contre cette pratique. Le Parquet précise que les employeurs doivent « s’abstenir d’accorder ou de promettre d’accorder un bénéfice ou un avantage aux personnes à la recherche d’un emploi ou en relation d’emploi avec leur organisation » en échange de voix. Ils ne doivent pas non plus « menacer, embarrasser ou guider les personnes qui ont une relation de travail avec leur organisation » pour qu’elles votent pour certains candidats. Lisez le texte intégral ici.

« Comme cela s’est également produit lors des élections de 2018, lorsqu’il y a eu des hommes d’affaires bolsonaristes condamnés à des amendes et des amendes pour harcèlement électoral, les travailleurs de tout le pays ont dénoncé avoir été poussés et contraints par leurs ‘patrons’ et patrons à voter pour le candidat à la réélection à la présidence de la République », dit la CUT. « En mettant l’accent sur les entrepreneurs du secteur agroalimentaire. »

Droit de choisir

La pression s’exerce par des menaces telles que le retrait de droits ou d’avantages. Ou un paiement « bonus » pour voter pour le candidat désigné. Le président de la CUT, Sérgio Nobre, a déclaré que la Constitution garantit la liberté de pensée et d’orientation politique. « Chaque travailleur a le droit de choisir librement son candidat et ce droit ne peut être violé par aucun employeur. Les syndicats doivent combattre et dénoncer le harcèlement électoral et la coercition sur le lieu de travail.

Ainsi, des représentants du Forum des centrales syndicales ont rencontré à Brasilia le procureur général du travail, José de Lima Ramos Pereira. Les présidents de CUT, CTB (Adilson Araújo), Força Sindical (Miguel Torres) et UGT (Ricardo Patah) y ont participé. Selon le procureur, l’institution est prête, au niveau national, à répondre à toute demande liée aux droits des travailleurs, qu’elle soit urgente ou non. Un autre sujet de la réunion était la protection des travailleurs qui agiront en tant que scrutateurs lors des élections.