Les mères de la Plaza de Mayo ont défilé en soutien à Cristina Fernández

Les membres des Mères de la Plaza de Mayo ont défilé en soutien à la vice-présidente de l’Argentine, Cristina Fernández, pour exiger la cessation de la persécution judiciaire qui est entreprise contre elle.

Selon Prensa Latina, les membres de l’organisation ont de nouveau encerclé la pyramide de mai.

Ceci, après qu’un mois se soit écoulé depuis qu’un individu, qui s’appelle Fernando Sabag; pointé contre Cristina Fernández, lorsque la Recoleta est arrivée chez elle.

Depuis cette date, les Mères font la promotion de la campagne, qui vise à soutenir celle également présidente du Sénat.

« Il est de notre devoir de nous souvenir des années où nous étions bons et heureux. Nous devons donner le meilleur de nous-mêmes à cette femme qui nous a tout donné, y compris sa vie, tout comme Nestor Kirchner. Ce qui lui arrive est dû à tout le bien qu’il a fait. Ils l’envient pour ce qu’il sait, l’homme d’État qu’il est et sa grande préparation », soulignent-ils depuis l’organisation.

Plus tôt, la porte-parole du gouvernement argentin, Gabriela Cerruti, espère que l’enquête en cours sur l’attaque contre le vice-président de la Nation abordera également le rôle des auteurs intellectuels de l’événement.

Pour Cerruti, il faut se concentrer sur tous les groupes qui ont causé cet incident.

«Les enquêtes sur la tentative d’assassinat se poursuivent. Nous espérons qu’ils se concentreront non seulement sur les auteurs, mais aussi sur les relations, le système et le groupe qui les ont alimentés. Je fais référence à la création d’un climat d’opinion qui rend possible ce type de situation », a déclaré la porte-parole.

Jusqu’à présent, en plus de Sabag – qui était l’auteur – sa petite amie, Brenda Uliarte, a été accusée des événements.

Tous deux ont été considérés par la justice comme co-auteurs pénalement responsables du crime d’homicide qualifié, aggravé par l’usage d’armes à feu, la trahison et le concours prémédité de deux personnes ou plus, au degré de tentative.

De leur côté, les avocats de Cristina Kirchner ont demandé mercredi à la juge María Eugenia Capuchetti d’approfondir l’enquête sur l’hypothèse selon laquelle Fernando Sabag, Brenda Uliarte et le reste du groupe intervenu ce 1er septembre auraient reçu de l’argent pour tuer le vice-président.