Misère morale – Últimas Noticias

La famille Thénardier dans le roman Les Misérables de Victor Hugo est le recueil le plus complet des vices du Lumpenprolétariat. Ce que je sais. Je doute qu’il y en ait un meilleur.
Ils étaient espiègles, rusés, rusés, abjects, cruels, misérables, perfides, traîtres, criminels. Ils montrent qu’il faut tourner le dos aux personnes qui n’ont pas d’amour-propre car celui qui ne s’aime pas n’aime pas.

La famille Thénardier commet la bassesse morale et la misère les plus répugnantes. Dès la fin de la bataille de Waterloo, Thénardier se consacre au pillage des cadavres. Pour ce faire, il déplace un mourant qu’il croyait déjà mort vers un endroit où il pourra tranquillement le piller. Il survit et toute sa vie il croit que Thénardier l’a sauvé. Toute la vie le cherche pour le remercier du beau geste. Il en parle à son fils Marius, qui lui donne une énorme récompense que Thénardier utilise pour devenir marchand d’esclaves.

Ils ont des enfants dont ils vendent deux. Ils n’ont de noble que le personnage le plus adorable de la littérature universelle : Gavroche, qui meurt en chantant au milieu d’une révolte populaire, assassiné par les soldats du gouvernement bourgeois. C’est la quintessence du gamin de Paris, dont s’inspirent les gamines de Bogotá.

Comment devient-on Thénardier dans la vie ? Marx a consacré des réflexions à ce qu’il appelait Lumpenprolétariat, « prolétariat en guenilles », c’est-à-dire un prolétariat qui vit parmi les poux et les covachas, dans la misère morale et matérielle la plus abjecte, sans dignité, sans estime de soi, sans espoir, prostitution, vol à la tire . La seule chose qu’ils ont vue dans leur vie est le paysage sordide de la malice, comme celui qui se niche dans le roman picaresque espagnol, le guide de Tormes, le Buscón de Quevedo, mais pire parce que les Thénardier n’ont pas la grâce des coquins hispaniques.

Je ne sais pas, ils me rappellent les coquins de Monomeros, car il n’y a pas une farce sordide qu’ils n’aient commise pour s’en prendre à la compagnie jusqu’à ce qu’ils la dévorent entière comme un homard. Ils sont comme les « diplomates » de Guaidó qui ont pillé notre siège diplomatique dans plusieurs pays et maintenant ce sera au tour de Félix Plasencia de reconstruire brique par brique. On dit que les piranhas laissent leurs victimes dans l’os. Je n’ai pas vu cela dans ma pêcherie de l’État de Guárico il y a des années, mais j’ai vu des signes d’agressivité. Pas étonnant qu’ils fassent comme les dirigeants de l’opposition.

@rhm1947