Pourquoi Cambio Radical votera contre la réforme fiscale du gouvernement Petro ?

La nouvelle réforme fiscale présenté par le gouvernement du président Gustavo Petro est débattu au Congrès de la République. Ainsi, au matin de ce mercredi, le Parti Cambio Radical a déjà tourné le dos au projet et ils ont dit qu’ils ne voteraient pas pour.

En ce sens changement radical est devenu le premier parti politique à annoncer que son vote sera négatifce qui signifierait un coup dur pour le gouvernement du président Petro, puisqu’à cela s’ajoutent les votes de l’U, qui ont déjà demandé plus d’explications sur le sujet et des conservateurs qui rejoindraient les votes contre.

Ainsi, à travers une déclaration officielle et avec une liste dans laquelle 19 points sont encadrés, Cambio Radical a rapporté que votera contre la réforme fiscaleproposé par le gouvernement pour les raisons suivantes :

  • La réforme crée un augmentation de 10% ou plus dans les prix de nombreux produits de base du panier familial consommés par les personnes aux revenus les plus modestes, tels que les boissons gazeuses, les céréales, les soupes, le chocolat de table, les jus, les chorizos, les boudins, les saucissons, les roscones, les ponqués, les biscuits , les bonbons, etc.
  • Réforme gravier avec 10% de sacs plastiques et emballages à usage unique, dans lequel les aliments sont emballés (riz, haricots, lentilles, sel, sucre, etc.), affectant le pouvoir d’achat des personnes à faibles revenus.
  • La réforme des impôts avec un Taxe de 20% sur la plupart des importations que le pays fabrique (nourriture, engrais, vêtements, machines, etc.) affectant tous les consommateurs, et en particulier les personnes à faible revenu qui ressentiront une augmentation du prix des produits de première nécessité qu’ils consomment.
  • Réforme met en danger la stabilité de plus de 500 000 familles caféiers du pays en supprimant la déduction de 40 % pour les coûts de main-d’œuvre.
  • La réforme abroge les incitations accordées pour le développement de la campagne colombienne.
  • La réforme abroge l’exonération des services hôteliers et écotouristiques, stoppant la réactivation de l’un des secteurs les plus touchés par le Covid-19. Secteur intensif dans la création d’emplois.
  • Réforme élimine les exemptions pour les projets de logement d’intérêt social (VIS et VIP) qui a rendu possible le développement de centaines de projets de logements pour les personnes les plus modestes en Colombie.
  • Réforme taxe les pensions mensuelles de plus de 9 millions de pesos, obligeant le retraité à allouer entre une et trois allocations par an pour le paiement de l’impôt sur le revenu.
  • La réforme supprime les incitations à l’épargne volontaire dans les fonds de pension et les comptes AFC.
  • Réforme augmente l’impôt sur le revenu des salariés les revenus mensuels de plus de 10 millions de dollars jusqu’à 67 %, avec un effet néfaste sur la consommation, l’épargne et l’investissement, qui finit par affecter indirectement les personnes aux revenus les plus faibles.
  • La réforme pénalise les paiements en nature que les entreprises effectuent en faveur de leurs travailleurs, pour des notions telles que la santé et l’éducation, établissant qu’ils ne seront pas déductibles pour les entreprises.
  • La réforme prélève une taxe de jusqu’à 39% d’utilité dans la vente de la maison ou de l’appartement du contribuable, qui dépasse 114 millions de dollars, empêchant son remplacement.
  • La réforme impose une taxe pouvant atteindre 39 % sur les successions d’une valeur supérieure à 123 millions de dollars.
  • La réforme augmente le coût du carburant pour les départements frontaliers, affectant le coût de la vie de ceux qui vivent dans ces départements.
  • La réforme porte l’impôt sur les dividendes, qui est actuellement de 10%, à un taux de 39%, et instaure un impôt sur le patrimoine des personnes physiques, avec un effet néfaste sur l’entrepreneuriat privé, l’épargne et l’investissement.
  • La réforme relève le taux d’imposition des sociétés et de leurs associés à un niveau qui fluctue entre 60% et 104% des bénéfices, ce qui ralentira la croissance économique et provoquera chômage et pauvreté dans tout le pays.
  • La réforme ne propose pas de plan de choc contre les 80 milliards de dollars d’évasion et de contrebande, avec des objectifs précis pour réduire ces phénomènes, qui deviennent un engagement incontournable du ministère des Finances.
  • La réforme n’indique pas comment seront dépensés ou investis les 25 milliards de dollars qu’elle entend percevoir des contribuables.
  • La réforme ne propose pas un contrôle des dépenses publiques ni une lutte frontale contre la corruption.

Enfin, c’est un voyage pour les promoteurs de la réforme, car pour qu’elle soit efficace, il faut que la majorité du congrès vote pour, cependant, la position de Cambio Radical était importante pour ce projet et sa voix a déjà a généré un malaise dans d’autres bancs qui devaient donner le oui à la réforme.