Un médecin vénézuélien a été violé par quatre hommes à Guayaquil

Un médecin vénézuélien a été attaqué et violé par quatre criminels dans un taxi informel dans la ville de Guayaquil, en Équateur.

La Vénézuélienne, après avoir retiré de l’argent à un guichet automatique dans un centre commercial situé sur l’avenue Francisco de Orellana, dans le nord de Guayaquil, a pris un taxi informel dans lequel, avec la complicité du chauffeur, plusieurs hommes y sont entrés et l’ont ensuite volée et violée.

Selon le journal Ecuavisa, dans sa plainte auprès du bureau du procureur, la professionnelle vénézuélienne a écrit que le conducteur avait autorisé deux autres sujets à monter dans le véhicule au parc Kennedy.

L’incident s’est produit le samedi 6 août à neuf heures du soir.

La victime a été dépouillée de son argent et de ses biens, battue jusqu’à ce que son visage soit enflé, et les trois criminels l’ont agressée sexuellement à tour de rôle alors qu’ils circulaient dans divers secteurs.

Puis ils ont pris un quatrième agresseur et l’ont finalement laissée abandonnée sur l’autoroute Narcisa de Jesús Martillo.

Après avoir déposé plainte auprès du parquet, la police a indiqué à la victime que l’enquête avait connu des revers car les caméras de surveillance de la Guayaquil Citizen Security Corporation, situées devant le lieu des événements, étaient inactives.

Les médias locaux ont rapporté qu’une équipe est apparue sur le site mardi dernier pour réparer les caméras.

Pour l’instant, la Vénézuélienne reçoit une aide psychologique et psychiatrique du Secrétariat aux droits de l’homme, tandis que ses proches demandent justice pour retrouver les violeurs et les mettre en prison.

Jusqu’en avril de cette année, la Commission spéciale de l’Assemblée nationale qui enquête sur les crimes contre les migrants vénézuéliens à l’étranger a enregistré 2 529 plaintes de violations des droits humains contre des migrants vénézuéliens dans divers pays de la région.

Alors que des chiffres annoncés cette semaine par cette même commission font état du meurtre de 4 918 Vénézuéliens en Colombie, au Pérou, en Équateur et dans d’autres pays d’Amérique latine.