Les chercheurs ont alors décidé de changer la stratégie de l’enquête et ont tracé d’autres voies. L’objectif était de trouver des modèles et des voies de signalisation intéressants. « Nous comparons les patients infectés et en bonne santé, décrivons tous les gènes impliqués dans le processus et détaillons les différences entre eux », décrit le biologiste.
Paula a observé que les échantillons étaient regroupés selon le profil d’expression génique: les hommes étaient plus proches des personnes âgées et les femmes, des jeunes. «Marques et moi avons discuté de ces résultats avec le professeur José Alexandre Marzagão Barbuto, sans aucune prétention», révèle Paula. «C’est lui qui nous a prévenu qu’il y avait là quelque chose d’important à analyser».
Dans la dernière étape, Paula a effectué l’analyse de comparaison – également appelée analyse par grappes – uniquement entre les hommes et les femmes malades. Les résultats ont montré que le modèle d’expression génique offre une plus grande protection aux femmes pendant l’infection par le SRAS-CoV-2. « Mais pourquoi cela se produit est encore quelque chose qui doit être étudié », conclut Marques.
Plus d’informations: e-mail freirepp2@gmail.com, avec Paula Paccielli Freire; e-mail otavio.cmarques@usp.com, avec Otávio Cabral Marques
